Qui sommes nous ?

Un groupe de copains animés par une même passion. Nos envies de voyages, de rencontres, de découvertes, de dépaysement, d'évasion, et de sport mécanique, nous unissent pour vivre des aventures personnelles et collectives en organisant des rallyes motos, 4x4 et quad.

Voyages

Adventure rally est une association 1901 qui à l'origine avait pour objet d'organiser des voyages, rallyes sportifs, expéditions ou événements dans le but de collecter des fonds et soutenir des projets associatifs d'aide au développement. Le voyage en Argentine a été notre dernière expédition, il n'est pas sûr que nous en fassions d'autres.

Une rando sportive, riche de sensations et simplement guidée par le plaisir du tout terrain

Emirats Arabes Unis

Al Awir Emirats Arabes Unis
Durée : Une dizaine d'heures
Temps roulé : 7h23
Boucle : 330 Kms
Vitesse moyenne roulée : 45Km\heure.
Vitesse max : 116Km/h !

Voilà bien longtemps que nous n’avions pas pris le temps de faire un petit topo sur une balade, mais pour celle-ci nous devions marquer le coup !

Ce matin nous devions partir en groupe avec Camélia (la championne du monde de quad, rien que ça !) et un ami à elle, qui lui devait rouler à moto, tout deux prenant le départ de la UAE Challenge Désert dans trois jours ! Devant le parcours annoncé et ayant eu peur de trop solliciter les machines avant leur rendez-vous sportif, ils ont décommandé.

départ vers Al Awir Emirats Arabes Unis

Au petit matin, Francky et moi prenons le départ vers Al-awir. La température est encore raisonnable. Nous nous mettons en jambe sur une petite piste sableuse et étroite qui serpente sur un terrain couvert d’épineux et de petits arbustes secs. Nous passons par quelques plaines, entrecoupées de petits codons de dunettes, pour arriver sur les premières grandes étendues de sable qui annoncent Fossil Rock. Le lieu est connu de tout le monde ici, c’est un rocher culminant, sur lequel on grimpe par une rampe de sable et duquel le panorama sur le désert est magnifique.

Nous laissons les quads glisser dans la pente vertigineuse de la face est pour piquer en ligne droite vers Lahbab et rejoindre la réserve naturelle que nous sommes obligés de contourner. Cette partie du parcours est un peu monotone, puisque nous longeons sur 30 km environ une haute barrière métallique au pied de laquelle une piste s’est naturellement formée. Cette piste est sableuse, faite d’ornières et de bosses, mais sans surprise. C’est l’occasion rêvée de pousser les machines et de tenter des pointes de vitesse. La préparation sportive du Quad de Franky fait la différence, c’est sans appel !

A bon rythme, nous filons vers Swaib pour faire le plein. Nous commandons deux sandwichs à l’omelette dans la guérite près de la station, un véritable supermarché de 20m² tant il y a d’articles à y acheter.

Nous repartons rassasiés vers des paysages de dunes splendides. Les mouvements de sable sont réguliers, l’ondulation est souple et s’étend à l’infini. C’est un véritable bonheur de naviguer dans cette mer de sable. De temps à autre, nous surprenons des oryx. Inutile de préciser que nous troublons leur quiétude et qu’il est absolument impossible dans nos conditions d’approche de les photographier... il faut nous croire sur parole.

Nous rejoignons le lit d’un grand wadi qui trace la frontière avec Oman, au fond duquel il y a encore un peu d’eau, car il a plu cet hiver et le remontons jusqu’à un pont sur lequel passe une route. Nous sortons de la ravine en grimpant la très raide pente en béton de 40 ou 50m qui supporte le pont. L’exercice est délicat !

Paysage de dunes

Après quoi, nous découvrons sur notre trajectoire une carrière de sable dans laquelle il nous semble naturel de descendre. C’est en fait une impasse. Nous sommes au fond d’un trou. Francky s’engage et remonte une gigantesque pente de sable suffisamment haute pour essouffler sa machine ultra puissante. J’observe attentivement d’en bas, la technique qu’il utilise et me lance après quelques minutes d’hésitation et de doutes. J’arrive en haut, mon quad a tout donné, mais la technique est payante.

Dans l’après-midi, la température monte à 41°. Nous retrouvons notre cap et filons plein nord en direction de Big red. Les dunes sont maintenant toutes énormes. Je roule en suivant très attentivement les traces faites par Francky, qui dans ces pentes de sable entremêlées et vertigineuses à un sens inné de la navigation, donnant à notre parcours une linéarité et une souplesse particulière. Je me risque de temps à autre à inventer mes propres trajectoires. Subitement le terrain devient cassant, difficile, mon quad souffre et j’ai les muscles qui chauffent... Je dois me rendre à l’évidence et reprendre le rail avec beaucoup de discipline pour me laisser porter par le plaisir de surfer.

Le paysage change doucement. Les dunes diminuent et nous retrouvons quelques pistes qui nous conduisent dans de grandes étendues de redoutables herbes à chameau. Ce sont des touffes disséminées ça et là, qui font des monticules d’une très forte densité. Rouler à forte vitesse sur une herbe à chameau fait littéralement décoller le quad. Il faut être extrêmement vigilant et habilement slalomer entre les obstacles. Maintenir une bonne vitesse de croisière sur ce type de terrain réclame un très bon niveau de pilotage.

Nous approchons de Twir, petit village désolé et assez triste fait de maisons à toits plats en béton, posées là, sur une trame rectiligne, au milieu de rien. Nous faisons à nouveau les pleins, pour reprendre une très large piste à camion jusqu’à Al-biata. Le paysage est varié. Plaines, longues pistes, petits cordons de dunes et herbe à chameau. Nous avalons des km et reprenons doucement vers le nord pour repiquer sur Adhan.

Au bout de quelques km Francky observe un petit problème sur son circuit de refroidissement. Après diagnostic, c’est peut-être le joint de la culasse qui n’est plus parfaitement étanche. Par prudence, pour ne pas trop faire chauffer la machine, nous prenons un petit bout de route pour rejoindre Alawir.

Cette petite contrariété nous a fait perdre du temps. Il fait nuit noire. De Alawir nous repartons en tout terrain, sans nos lunettes de protection teintées, par une trentaine de km de piste, pour rejoindre la voiture.

Sur 330 km, nous sommes passés par une diversité de paysages étonnante. Cette journée sportive a été riche de sensations et simplement guidée par le plaisir du tout terrain.